Cela faisait 47 ans que la France n’avait pas organisé de grande rétrospective consacrée à l’artiste allemand Paul Klee.
La dernière avait eu lieu en 1969 au Musée National d’Art Moderne.
250 œuvres de Paul Klee sont donc exposées actuellement au Centre Pompidou, sur un thème défini : « L’ironie romantique », le goût de la satire et de l’ironie ayant toujours été très forts chez le peintre. On y verra aussi bien des peintures que des sculptures ou des dessins, dont certains n’ont jamais été montrés en France et d’autres qui furent exécutés durant sa jeunesse sont en cela plus méconnus.
L’exposition se découpe en sept sections correspondant à des étapes bien spécifiques du parcours de l’artiste. Elle tend à montrer comment, au fil des différentes périodes de sa vie, Paul Klee parvient à dénoncer avec ironie les dogmes et les normes de ses contemporains. Arme redoutable, cette ironie lui sert à déjouer les règles et ainsi affirmer sa liberté totale. Insoumission, transgression, idéalisme, Klee refuse d’être un suiveur, un épigone, et choisit la satire. Parmi les œuvres, trois sont particulièrement extraordinaires :
- « Chemin principal et Chemins secondaires » (1929 – Musée de Cologne)
- « Insula Dulcamara » (1938 – Musée de Berne)
- et le mythique « Angelus Novus » exposé à côté du texte de Walter Benjamin qui lui est consacré (Aquarelle 1920 – Collection du musée d’Israël)
Du 6 avril au 1er août 2016
Visites ouvertes de 11h à 21h – Nocturne tous les jeudis soirs jusqu’à 23h
Tarif : 14 euros