One Chance : « Un incroyable talent » – Film britannique de David Frankel (Le diable s’habille en Prada – 2006) 2015 – 1h45
On les aime bien, ces films britanniques qui racontent simplement mais sans vulgarité, et surtout avec beaucoup d’humour, la vie des ouvriers de l’industrie dans des villes oubliées et perdues. Après « Full Monty » et dans la veine de « Billy Eliott », avec « One Chance », on retrouve avec plaisir l’envie de rêver et d’espérer. Et pourquoi pas ? Après la danse, c’est l’opéra (qui n’est pas sans rappeler « Le Concert » sorti 2009) qui est mis à l’honneur.
Paul Potts (ça ne s’invente pas…) chante depuis l’enfance et n’a qu’un rêve : se produire devant Pavarotti, son idole. Il va tout faire pour atteindre ce rêve, malgré les obstacles, nombreux. Parmi eux, ses copains d’école dont il est devenu le bouc émissaire, son père qui ne jure que par l’usine et déteste l’opéra, les accidents de la vie, le manque d’argent, la maladie : on peut le dire, Paul Potts a la poisse. Ce qui le sauvera, c’est l’amour. Celui de sa femme sans doute et celui de sa mère.
Dans « One Chance », il y a beaucoup de fraîcheur, d’humour, de bons mots, de réparties savoureuses, de situations burlesques. C’est ce qu’on appelle « un film qui fait du bien ». On a plaisir à le regarder et petit bonus, il nous redonne la patate ! Moralité : ne jamais au grand jamais renoncer à son rêve. Y croire, encore et toujours, envers et contre tous. Car « One Chance » est inspiré d’une histoire vraie. Celle d’un timide vendeur de smartphones qui se retrouve à chanter devant la reine d’Angleterre après avoir gagné un télécrochet « Britain’s Got Talent » en 2007. Exactement comme Susan Boyle en 2009.