Bienvenue au pays de l’angoisse… Ce type fait froid dans le dos. Le film et la montée en puissance du scénario sont parfaitement maîtrisés. La transformation physique de Jake Gyllenhaal est impressionnante. On se demande d’ailleurs, comme pour Leonardo DeCaprio, pourquoi il n’a toujours pas d’Oscar…
Night Call est la parfaite démonstration du fait que, si vous êtes intelligent et que vous avez de l’ambition, vous pouvez gravir très vite les échelons de l’ascenceur social. Sauf que là, en l’occurrence, c’est trop. L’intelligence aigüe se transforme en vice au débit inquiétant, glaçant. Le visage, le regard, les yeux, la posture du corps, le port de tête : tout chez Gyllenhall concourt à faire du rôle de Lou un serial cinglé brillant.
Bon voyage au pays du démoniaque.