Dès les premières images, on se dit que la photo, l’image, la lumière, sont magnifiques. On se dit que le réalisateur qui a fait ça dans les quelques premières minutes ne peut pas avoir fait un mauvais film. Ca semble impossible. Alors on s’émerveille, et on entre dans l’histoire avec la délectation de se dire qu’on va passer un super moment. Pour un cinéphile, cette promesse, c’est du nectar. Ces yeux magnifiques, tous ces regards : ils sont fascinants.
On sent bien, dès le départ, que ce film est différent des autres. Non pas par son humour (comme « Django Unchained » de Tarantino), mais par son scénario, un peu comme « Usual Suspects« … I Origins est construit comme un roman : avec des chapitres. On le regarde comme on lit un excellent bouquin : on attend la suite… Et on ne le regrette pas ! Car la suite est géniale, et ne prend tout son sens qu’à la dernière minute. Là, on décolle les yeux de la dernière ligne du livre, et on se dit, les pages ouvertes sur nos genoux en regardant dans le vague : « waow ».
Bienvenue à travers mes yeux.