Au début, une couverture de Vogue Homme International, un défilé Margiela, un Norvégien croisé à un brunch Quai de Valmy puis dans un rêve, un lutin qui vous aborde dans une forêt Colette… Paf, boule de neige ! C’est parti. « Hipster », le mot est lancé…
« Hipster », soit cette mode qui consiste pour tous ces métro-sexuels en mal d’égo à arborer une pilosité du menton pendante et savamment entretenue façon Landru, Jaures, Hugo, Rodin, à savoir une mode capillaire datant donc de plus d’un siècle… Et comme toutes les modes, ça photocopie, ça se propage de manière exponentielle à la World War Z… Conchita Saucisse ne fait pas partie du mouvement…
En tout cas, plus une rue, un bar, un WC, une mosquée (euh…) sans qu’il n’y ait à croiser un de ces mecs portant une barbe de quinze centimètres, avec souvent une allure générale qui serait le mix improbable entre Stromae et Sébastien Chabal.
Moi Président, mais qui en fait deviendrais rapidement Tyran, je transformerais toutes ces têtes poilues et à claques en gigantesque élevage à poux, puces et morpions mutants, pour mon armée secrète et deviendrais ainsi LE MAÎÎÎÎÎTRE DU MOOOOONDE !!! (là normalement, il y a aussi un rire sardonique).
A découvrir l’évolution du hipster mâle & femelle de 2000 à 2009 dans le numéro de novembre 2009 du magazine Paste, et c’est ici. Merci au photographe Josh Meister, au hair & make-up designer Lani Martz, à l’artiste tatoueur Bryan Reynolds pour Ink & Dagger, ainsi qu’aux modèles Michael Saba et Allie Tsavdarides.
Hubert Touzot : Photographe dévoreur d’images
The Evolution of the Hipster 2000-2009 @ Paste