L’association Akiba supporte le projet musical de Francois Essindi qui consiste à regrouper une quarantaine de musiciens africains jouant des instruments traditionnels et tribaux. L’aboutissement de ce projet sera un concert prévu à Paris au mois de septembre, dans le cadre du Festival des Musiciens de la Rue 2015.
Une réunion d’information aura lieu à Ivry-sur-Seine le 21 mars 2015, à partir de 11h du matin. Cette réunion sera précédée d’une assemblée générale de l’association. Nous recherchons donc des collaborations entre les domaines suivants : technique, son & lumière, attachés de presse, agents, promoteurs.
François Essindi est un artiste camerounais. Il joue des instruments traditionnels de la forêt équatoriale, qu’ils soient à cordes, avec des harpes traditionnelles (Mvet, Ngomo, …), à vent (Flûtes pygmées, feuilles, Arc-en-bouche, …), ou des percussions, entre Nkul (Tam tam d’appel), Ngom (tambour long), Djembe, et percussions corporelles.
Formé au théâtre, dans le cadre de l’Ensemble National du Cameroun, François Essindi a ensuite suivi de nombreux stages : Arts de la rue, Théâtre, Arts du Cirque, Institut Goethe de Yaoundé, Centre Culturel Français à Yaoundé.
Conteur et musicien, il a travaillé avec plusieurs compagnies théâtrales au Cameroun, et a acquis une longue expérience du spectacle avec la compagnie Eyala Péna, une compagnie de théâtre itinérante, ou comme auteur compositeur de musiques pour pièces de théâtre, responsable d’ateliers musicaux pour la jeunesse, fabrication d’instruments, ateliers sur le rythme et l’initiation aux rythmes, au Cameroun et en France.
En ce qui concerne la musique, François Essindi dit avoir foi dans le rassemblement des efforts, et a toujours travaillé dans le cadre de projets collaboratifs. Ainsi, son premier projet musical, Otoulbaka (MySpace), a représenté la culture camerounaise à plusieurs festivals entre 1980 et 2001.
Depuis 2003, François Essindi officie en tant que comédien de la Compagnie du Théâtre Inutile de la ville d’Amiens, et rêve de promouvoir la culture par le biais du conte, de la musique, ainsi que des instruments traditionnels de sa culture Ekang.
En 2005, il initie le projet musical Abakuya suite à sa rencontre avec un bassiste australien (Jimi Sofo). De cette collaboration découleront deux disques auto-produits, « Primitive Love » en 2008 et « Abakuya Ep » en 2010.
François Essindi collabore d’autre part avec différents artistes, et met à profit son expérience dans divers projets culturels (Peinture, Musique, Contes Africains, Théâtre, Performances…). Avec Brice Wassy (Cameroun), Madesheerkhan (France), Caroline Chivé (France), Hilaire Penda (Cameroun), Riad Abdelgawad (Egypte), Claudine Françoise (France), Sally Nyolo (France), Nathalie Durand (France), et bien d’autres encore…
Aujourd’hui, avec l’association Akiba, dont il est membre et fondateur, François Essindi mène des projets culturels divers en France, ainsi que vers l’Afrique et le Cameroun, son pays natal, dont la création d’un lieu culturel de formation, de diffusion, création et information. Il organise de même des ateliers sur le rythme, et des stages d’animation de conte et musique, ou d’art dramatique et comédie.
Il est aussi l’auteur de deux livres de contes illustrés et bilingues (jeunesse), sortis aux éditions L’harmattan. Ces contes sont issus du travail de collecte des contes, rites et chante fables de sa culture Ekang (au sud Cameroun).
Son nouveau projet musical « Minsili, Groupe-Ecole Ekang » repose sur des rencontres, des croisements de rythmes, de sons et de personnes. Il rassemble ainsi des musiciens de divers horizons dans le cadre de la TAG Ekang Music Expériences… Ce collectif peut être constitué de deux musiciens comme de quarante, de machines comme d’instruments.
Et lorsqu’il se produit en solo, François Essindi nous offre un dialogue entre tradition et modernisme. Ses instruments traditionnels sont ainsi dotés de capteurs empruntant une sortie électro, remixés avec des sons préenregistrés.
François Essindi sera en concert le 16 avril 2015 à la Bellevilloise pour Africa Breack, et le 18 avril à l’Entrepôt Porte de Pantin à partir de 20h00 (Entrée 10 euros).