Lino Ventura demeure à travers ses films, 30 ans après sa mort. Le Musée des Avelines, musée d’art et d’histoire de la ville de Saint-Cloud, rend hommage à un des monuments du cinéma français, du 12 octobre 2017 au 21 janvier 2018.
L’exposition s’attache ainsi à retracer le parcours atypique de Lino Ventura, dès son entrée dans la profession, et le rôle décisif qu’il joua auprès d’acteurs aujourd’hui ancrés dans l’histoire du cinéma français, comme Jean-Paul Belmondo ou encore le réalisateur Claude Sautet.
Affiches, photographies, documents d’archives, témoignages, musiques de films, objets, scénarios et projections d’extraits jalonnent le parcours de cette rétrospective exceptionnelle, en évoquant la carrière de ce monstre sacré du cinéma français.
Différentes salles du Musée des Avelines sont consacrées à ses amitiés avec des comédiens (Gabin notamment), et les réalisateurs avec lesquels il a tourné, de Becker à Verneuil, de Miller à Lelouch, de Pinoteau à Melville, de Malle à Lautner, de Deray à Hossein, ou encore de Sautet à de La Patellière… passant ainsi du polar à la comédie pure, du film d’aventure au drame.
L’exposition retrace ainsi la carrière de Lino Ventura, acteur populaire et pudique, qui a joué dans plus de 70 films, dont nombre de chefs d’oeuvre et autant d’immenses succès publics. A ne pas manquer…
Et s’il était encore besoin de vous convaincre, replongeons dans quelques-uns des grands rôles de cet acteur mythique.
✓ « Touchez pas au Grisbi » de Jacques Becker, en 1954. Lino Ventura y fait ses débuts, tandis que Gabin y achève sa traversée du désert.
✓ « Ascenseur pour l’échafaud » de Louis Malle, en 1958
✓ « Classe tous risques » de Claude Sautet, en 1960
✓ « Un Taxi pour Tobrouk » réalisé par Denys de La Patellière, en 1961
✓ « Les Tontons Flingueurs » de Georges Lautner en 1963, sur un scénario d’Albert Simonin et des dialogues de Michel Audiard, avec Lino Ventura, Bernard Blier, Jean Lefebvre et Francis Blanche…
✓ « Cent mille dollars au soleil » d’Henri Verneuil, en 1964, l’adaptation au cinéma du roman de Claude Veillot, « Nous n’irons pas en Nigeria »…
✓ « Les Grandes Gueules » de Robert Enrico, en 1965
✓ « Les Aventuriers » de Robert Enrico, en 1967
✓ « Dernier domicile connu » de José Giovanni, en 1970
✓ « L’Aventure c’est l’aventure » de Claude Lelouch, en 1972
✓ « La Bonne Année » de Claude Lelouch, en 1973
✓ « L’Emmerdeur » d’Édouard Molinaro, avec Jacques Brel et Lino Ventura, en 1973
✓ « La Gifle » de Claude Pinoteau, en 1974
✓ « Adieu Poulet » de Pierre Granier-Deferre, en 1975
✓ « Garde à Vue » de Claude Miller, en 1981
✓ « Les Misérables » de Robert Hossein, en 1982